Lorsque vous serez enfin arrivés à Santiago du Chili, après un vol international de 14 longues heures depuis la France, vous n’aurez probablement qu’une seule chose en tête: arriver à votre hôtel.
Que vous soyez un baroudeur aguerri qui a déjà voyagé au Chili ou que ce soit votre première fois en Amérique du Sud, vous n’aimeriez pas voir la moitié de votre budget transport s’envoler dans votre premier trajet à cause d’un taximan peu scrupuleux.
Voici donc quelques précieux conseils pour bien préparer votre voyage au Chili qui vous permettront d’arriver à votre logement dans le centre de Santiago, en toute sérénité.
Bus
Le moyen de transport le moins cher est sans aucun doute le bus. Il existe deux compagnies qui réalisent le trajet (soit le bus est vert, soit il est bleu) pour 1800 pesos, soit environ 2,3 euros, départ toutes les 10 minutes. Les deux compagnies vous emmèneront aux diverses gares de bus de la ville. Le plus simple est de sortir à Pajaritos, qui est le terminus de la ligne de métro 1 (ligne rouge), qui dessert les principaux points touristiques de Santiago. Il existe désormais un bus municipal, encore moins cher mais qui implique de changer de bus. C’est pourquoi, nous vous conseillons de prendre soit le bus vert soit le bleu qui au moins vous amène directement au métro.
Taxis partagés
Une alternative intéressante et plus rapide, est de prendre un « combi» Transvip, qui vous conduira jusqu’à la porte de votre hôtel. Vous partagerez le trajet avec une dizaine d’autres passagers. Prévoir environ entre 7000 et 8200 pesos pour les communes de Santiago Centro, Providencia, Las Condes, Recoleta.
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Taxis officiels
Si vous voulez faire appel à un taxi, commandez-le à un point officiel, à l’intérieur de l’aéroport. Vous payerez un tarif fixe, défini à l’avance (légèrement négociable, alors n’hésitez pas à montrer que vous hésitez), entre 20.000 et 27.000, soit entre 25 et 35 euros pour Providencia, Las Condes, le Centre et Recoleta. Ne montez pas dans un taxi que vous trouverez à la sortie ! Les arnaques sont nombreuses et fréquentes.
Morceaux choisis parmi les attrapes touristes :
- les compteurs peuvent être trafiqués ; il n’est pas rare d’entendre que le trajet a coûté une centaine d’euros (peu habitués au pesos chiliens, les voyageurs ne se rendent pas compte du montant demandé) ;
- certains chauffeurs peuvent en profiter pour faire payer le « TAG » (péage de Santiago) à un prix exorbitant ;
- il arrive que le taximan prétende avoir reçu de votre part de faux billets (qu’il aura en réalité discrètement échangé dans sa poche)
Bref, ce serait dommage de commencer un si beau voyage au Chili du mauvais pied, n’est-ce pas ? Alors, ne chipotez pas, et allez directement au bureau prévu à cet effet à la sortie de l’aéroport, pour éviter les mauvaises surprises.
La recommandation de notre équipe 👇🏽
Uber
Sachez qu’Uber n’est pas légalement autorisé au Chili et que l’aéroport est surveillé par des policiers qui sont eux-mêmes connectés sur l’application pour essayer d’identifier les chauffeurs. A éviter donc, pour ne pas se retrouver dans une situation gênante. Si vous voulez prendre le risque, préparez-vous à ce que le chauffeur vous appelle pour vous confirmer qu’il vous attendra au parking situé au -1 (niveau des départs).
Vous voilà donc informés des différentes facons de relier la ville de Santiago de Chile depuis l’aéroport Arturo Merino Benitez. Que ce soit pour relier l’Ile de Pâques ou pour découvrir la grande diversité de paysages éparpillés sur les 4.000km de territoire chilien, vous devrez sans doute prendre plusieurs vols internes durant votre séjour au Chili, surtout si vous y voyagez en moins de 3 semaines. Il est donc essentiels de bien maitriser vos trajets depuis et vers l’aéroport.
Bon voyage !
Florence
Florence est la fondatrice de l'agence et est l'auteure de cet article. Elle a vécu à Santiago durant 6 ans et eu l'occasion de prendre de nombreuses fois l'avion et ainsi connaitre tous les écueils à éviter.