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Tout savoir sur la visite de la Pukara de Quitor à San Pedro de Atacama au Chili

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Vous vous demandez que faire à San Pedro de Atacama pour une demi-journée ? En complément des excursions sur-mesure dans le désert d’Atacama, nous recommandons à nos voyageurs de partir visiter la Pukara de Quitor lorsqu’ils ont une après-midi de libre.

Histoire de la région de l’Atacama au Chili 

Les premières occupations de la région d’Atacama remontent aux périodes archaïques (de 9000 à 1500 avant JC). Celles-ci étaient caractérisées par des sociétés de chasseurs cueilleurs nomades. C’est durant la période formative (1500 avant JC à 400 après JC) qu’a commencé petit à petit la période de domestication des animaux et des plantes, créant ainsi un nouveau mode de vie orienté sur la production et non plus sur la prédation.

Durant cette étape, en plus de développer le textile, la vannerie et l’architecture, se sont concrétisées des innovations technologiques comme la poterie et la métallurgie.

Quelle est l’histoire du peuple Atacama – Likan Antay ?

Construite, durant la période moyenne (400 à 1000 après JC), la population atacaméenne (aussi connue sous le nom de peuple Atacama ou Likan Antay) a pris part à des interactions avec l’état Tiwanaku (Bolivie), qui a propagé sa religion dans la société et qui a fini par s’imposer sans pour autant venir coloniser la zone.

Une fois dissous les liens entre les Likan Antay et les Tiwanaku, durant la période intermédiaire tardive (900 à 1450 après JC), une combinaison des diverses communautés qui peuplaient le salar d’Atacama et la región du Loa a commencé à se former. C’est à cette période que fut occupée la Pukara de Quitor.

Au début de cette période, durant laquelle se sont redéfinies les relations économiques et sociales, la population d’Atacama en proie à une série de conflits, a été poussée à explorer les « failles » (quebradas en espagnol) proches du salar et à intensifier l’occupation de la région du Loa.

Développement de la population et conflits internes

Grâce aux « technologies » de l’époque, la zone d’habitat s’est développée, ce qui a également permit de rendre productif des espaces sous-estimés, comme le démontre la Pukara de Quitor.

Ce processus s’est intensifié à la fin de la période, comme en témoignent la taille et la complexité des installations qui prouvent une augmentation importante de la population, matérialisée par la création des nouveaux et divers sites. A cette époque, les conflits sociaux connu un caractère plus violent, menant ainsi à la construction des Pukara de Quitor et de Vilama, justement situé autour des principaux accès à l’eau de la zone.

En plus de cette dynamique sociale, les population du Salar et du bassin del Loa ont maintenus des liens étroits avec l’Altiplano du Lipez (Bolivie) et le Nord Est Argentin.

Peuple Atacama (Likan Antay) et Empire Inca

C’est dans ce contexte que l’empire inca a débuté son expansion et domination politique vers l’Atacama. Cette entreprise a été menée sur la période tardive (1450-1550 après JC) durant laquelle initialement l’état inca a profité des espaces, des ressources et des croyances de la population locales des secteurs de Quitor, Catarpe, Vilama, Sapar, Caspana et Turi pour légitimer son pouvoir et déployer son réseau.

Ensuite, l’empire inca a consolidé sa domination sur l’oasis du salar d’atacama et du bassin du Loa, menant ainsi à une série de conflits internes et à de fortes discriminations et inégalités sociales.

Empire Inca et Colons Espagnol à San Pedro de Atacama au Chili

C’est à cette époque qu’ont eu lieu les premiers contacts entre les colons espagnols et la population d’Atacama (1535), qui au lieu de contribuer à baisser l’intensité de la dynamique précédente, ont imposé une nouvelle situation chaotique, marquant le début d’une nouvelle ère.

Pukara de Quitor, forteresse à San Pedro de Atacama au Chili

La Pukara de Quitor a été construite sur un talus de forme inclinée faisant partie de la cordillère de sel. Sa situation géographique est liée à la rivière San Pedro et à la zone de transit ancestral, qui a été occupée postérieurement par l’empire inca.

Sans préjudice au caractère stratégique et défensif de cette construction, il est probable qu’elle fut occupée de façon permanente, comme le laisse penser la haute concentration de vestiges archéologiques retrouvés, mais également les constructions qui se sont érigées par-dessus.

Sa construction a nécessité des techniques de terrassement et de contention. Ont été enregistrée plus de 200 structures qui font partie d’un ensemble architectonique séparés par des voies d’accès et des espaces entre chaque enceinte.

On peut observer de petites enceintes (Chullpas et Cistas) et d’autres plus grandes de caractère domestiques (chambre, cuisine), des patios intérieurs et des ensembles sans toit de forme circulaire. Les structures de plus grandes dimensions étaient sans doute des places ou espaces communautaires.

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