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Navimag : récit de 4 jours de navigation

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Comme vous le savez si vous êtes sur notre Blog de voyage, nous sommes avant tout une équipe de voyageurs passionnés, et nous partons très régulièrement sur les routes pour découvrir des nouvelles expériences au Chili, et en Patagonie.

Aujourd’hui, nous vous partageons le récit de Florence, qui vous raconte son expérience de 4 jours de navigation sur le Navimag pour relier Puerto Natales et Puerto Montt en ferry, sur la route des fjords

Récit de 4 jours et 4 nuits sur l’Esperanza, au cœur des routes maritimes de la Patagonie chilienne.

Avez-vous déjà entendu parler du mythique Navimag ? C’est le seul bateau qui permet de connecter le Chili continental avec la Patagonie, sans passer par l’Argentine. Connu des Chiliens et des backpackers, il promet une expérience unique pour naviguer entre les fjords de la Patagonie, relativement abordable.

Cela fait maintenant 8 ans que je vis au Chili, et cela fait presque autant de temps que j’ai envie de tester l’expérience du Navimag. Pour ceux qui ne connaissance pas ce ferry mythique, c’est un bateau cargo, qui accepte les passagers, et qui relie Puerto Montt, port emblématique de la région des lacs, à Puerto Natales, épicentre de la Patagonie chilienne, en 4 jours et 4 nuits. C’est une expérience au temps long, sans réseau et aucune connexion, qui longe les fjords de la Patagonie.

Tout débute un matin du 28 janvier 2023. Nous allons, avec mon conjoint, déposer nos bagages au « Muelle de Puerto Natales », dans l’hôtel Costa Australis à Puerto Natales. En réalité, le voyage n’a pas encore commencé que nous accusons déjà 2 jours de retard.

Nous avions acheté nos billets en avance, pour la route Puerto Natales – Puerto Montt, avec un embarquement initial prévu le 26 janvier au soir et un départ le 27 janvier à 6h du matin. Quelques semaines avant le départ, nous avons été notifiés que le circuit était décalé de 1 jour et que le bateau partirait finalement le 28 janvier au matin.

Quelques jours avant le départ, nous apprenons que le ferry a pris du retard sur son trajet précédent et qu’il n’arrivera finalement que le 28 janvier au matin. Le départ étant décalé à 17h. Finalement nous ne partirons que le 29 janvier ! Bref, 3 jours de retard par rapport à l’itinéraire initial.

Comme on dit ici : « celui qui est pressé en Patagonie, perd du temps ».

Note : une fois que vous avez embarqué, il n’est plus possible de sortir du ferry, jusqu’à la fin officielle du séjour et le désembarquement prévu.

Après le check in, nous prenons des minibus pour embarquer. Nous croisons alors les voyageurs qui sont arrivés avec le ferry en sens inverse. Ils ont tous l’air heureux et satisfaits, de quoi nous donner envie de débuter cette navigation ! Nous en profitons d’ailleurs pour saluer des voyageurs à nous et échanger sur leur expérience. Ensuite, vient notre tour !

Une fois à bord, après avoir recu notre repas et ainsi échangé avec les voyageurs avec qui nous allons partager les 4 prochains jours, le capitaine et son équipe nous font une présentation sur la navigation.

Ensuite nous recevons nos cabines et profitons d’un large temps libre où chacun prend ses marques. Le navire débutera sa progression au petit matin…

Au lendemain matin, à 8h pétantes, le micro nous annonce que nous entrons dans le détroit de Kirke, situé à 50km de Puerto Natales, l’un des plus étroits de la navigation avec seulement 50m de large. Cette première nuit s’étant plutôt bien passée, le réveil n’est pas difficile et tout le monde profite de ce premier point d’intérêt pour filer vers la proue. Nous apprécions un paysage grandiose, digne du bout du monde.

Ensuite, nous enchainerons les points d’intérêt, comme le lieu-dit « la fabrique du vent » où les vents peuvent atteindre jusque 190 km/h soit un cyclone de catégorie 2 ! Il est bien fou le voyageur qui osera s’aventurer dehors à ce moment-là, mais le capitaine nous met toutefois en garde de ne pas sortir. Pour cette première journée, nous profiterons d’un temps relativement clément, entrecoupé d’activités organisées sur le navire.

Le cours de yoga est incontournable si vous souhaitez faire un peu de sport, car même s’il existe une salle de gym, celle-ci est uniquement réservée au personnel. Vous n’y aurez accès que durant le cours de yoga.

Les reportages proposés sont de haute qualité, en lien avec la nature que nous observons et avec les enjeux climatiques et sociaux de la Patagonie.

Au troisième jour, réveil aux aurores à 6h du matin car nous allons mouiller 1h à Puerto Eden, et c’est le seul moment où nous aurons une connexion internet. Ce réveil au bout du bout du monde est magique. Nous naviguerons encore quelques heures dans les fjords, notamment avec le point central de trois canaux qui se rejoignent, créant ainsi des courants en sens inverses et donc un point particulièrement périlleux de la navigation.

Ensuite le climat commence à se gâter et nous aurons pluie et vent pour le reste de la journée. Cela ne nous empêchera pas d’essayer d’identifier l’ile Wager, point emblématique qui a pris le nom du bateau qui s’y est échoué au 18ième siècle donnant naissance à un des procès historique, raconté dans le livre « Les Naufragés du Wager ».

En milieu d’après-midi, nous nous inscrivons pour la visite du poste de commande, à ne pas manquer !

 

Si jusqu’à présent nous n’avions presque pas senti les roulements du bateau, à partir de 17h nous entrons dans la zone océanique et le ferry commence à tanguer. Les accès extérieurs sont fermés afin de prévenir les accidents.

 

Le roulis s’amplifie et on nous sert nos repas avec un petit filet afin que nos assiettes ne tombent pas au sol. S’en suivront quelques situations rocambolesques, avec des pommes qui se sont baladées un peu partout dans la salle à manger. Cela ne nous empêchera pas de réussir à observer quelques baleines à l’horizon.

 

Au soir, chacun regagne sa cabine, avec une légère appréhension, il faut dire que ca secoue sérieusement. Finalement, peu seront réellement malades, heureusement !

 

A 8h du troisième matin, nous entrons (quel bonheur) à nouveau dans les fjords, et nous bénéficions d’un climat clément et des eaux tranquilles.

Ensuite nous petit déjeunerons avant de retrouver nos quartiers à la cafétaria, d’où je vous écris cet article. Posant quelques questions au personnel (voir l’encadré ci-dessous), j’ai eu la chance d’avoir un échange privilégié de 1h30 avec le capitaine. Pendant ce temps-là, sur le pont, les loups de mer, dauphins et manchots font le show pour les passagers émerveillés.

C’était sans doute l’une de nos plus grandes surprises, nous n’avions pas pensé que le voyage en Navimag pouvait avoir autant d’aléas. Finalement, tout dépend des conditions météo, qui sont plutôt extrêmes au bout du monde, et il faut garder en tête que c’est un voyage au temps long. C’est pourquoi, nous conseillons à nos voyageurs d’avoir quelques jours de « rab » après le Navimag, qui pourraient être annulés, afin de parer à toutes éventualités. 

Evitez à tout prix de mettre votre vol international juste après. Autant vous dire que si vous êtes plutôt de la team contrôle freak, ce séjour n’est sans doute pas pour vous. Tout comme ceux qui cherche une croisière ou un séjour tout confort.

 

Note : Il n’y a pas de wifi et aucune connexion tout au long de la route, à part à Puerto Eden où on peut capter un très faible Wifi. Une fois Passé Puerto Aguirre, on peut capter de facon très aléatoires une barre ou deux de réseau.

Aspects pratiques

La route

Voici les points importants de notre circuit (Puerto natales – Puerto Montt)

  • Seno Unión à la sortie de Puerto Natales
  • Canal Santa María, qui débouche sur la Angostura White (avec seulement 80m de large)
  • Canal Messier (1.270m de profondeur) et l’épave du  “Capitán Leonidas”,échouée sur la petite ile “Bajo Cotopaxi”.
  • La Angostura Inglesa, à coté de Puerto Edén, où vivent les derniers descendants du peuple originaire Kaweskar
  • Le Golfo Corcovado (« open sea » durant 12h), où on peut peut etre voir des baleines Jorobadas, Minke y Azules
  • Le Golfo de Penas
  • Le Seno de Reloncaví, le Golfo de Ancud et le Canal Apiao 
 

A quoi s’attendre à bord ?

Quoi emporter pour le Navimag?

Comme nous voyageons déjà depuis 6 semaines en cœur de la Patagonie Argentine et Chilienne, uniquement en bus et en ferry, nous voyageons assez léger. Néanmoins, nous avions décidé de ré-organiser nos bagages afin de répartir nos affaires en 1 seul petit sac à dos, contenant le strict nécessaire, afin de gagner en facilité pour ces 4 jours.  Nous pensions que nos 2 gros sacs à dos iraient dans les cales.

Au check-in, nous apprenons que tous les bagages seront avec nous en cabine. Toutefois, nous ne regrettons pas d’avoir re-organisé nos sacs, car en cabine l’espace est réduit et il est bien plus simple d’avoir tout à portée de main.

Dans notre sac à dos :

  • 1 pyjama
  • 1 veste doudoune ultra légère
  • 1 veste imperméable
  • 1 polar
  • 1 pantalon confortable
  • 1 jeans
  • 3 t-shirts
  • 1 pull
  • 1 chemise
  • 1 paire de chaussure
  • 1 tenue de sport
  • Tongs
  • 1 bonnet et des gants
  • 1 trousse de toilette (petite et si possible imperméable)
  • Sous-vêtements et chaussettes
  • Bouchons d’oreille pour bien dormir (indispensable)

Nous avions également emporté une serviette en micro-fibre, mais nous avons eu le plaisir de recevoir une serviette éponge par personne. Cependant, il n’y a pas de pas de sèche-cheveux ni shampoing.

Note : dans chaque cabine, il n’y qu’un casier par personne, qui est trop juste pour accueillir une grande valise ou un gros sac à dos.

Nous avons également anticipé en faisant des provisions de « comfort food ».

Voici la liste des provisions que nous avions emportées :

  • Des cacahuètes
  • Des chips
  • Des biscuits spéculoos
  • De la Kombucha
  • De la Gingerbeer
  • Du chocolat
  • Des sachets de café type Capuccino
  • Des sachets de soupe
  • Des bonbons

Bref que des choses sucrées, salées, destinées à notre petit confort. Rien d’indispensable. En effet, les 4 jours du Navimag sont en pension complète. Nous avons recu un petit déjeuner, un déjeuner et un dîner tous les jours, à compter de l’embarquement. Sachez que l’alcool est strictement interdit à bord, sa consommation comme sa présence.

Le ferry : l’Esperanza

Le Navimag est une expérience 100% authentique, comme on les aime chez TravelCoachChile. Mais c’est avant tout un ferry cargo, c’est-à-dire qu’il a pour but de connexion une région ultra isolée du Chili avec le continent. En effet, l’unique autre facon de connecter la région des lacs chilienne avec la Patagonie est par la route, et nécessite de passer par l’Argentine. On comprend donc pourquoi, certaines cargaisons à haute valeur préfère prendre un peu plus de temps (4 jours de ferry vs 2 jours par la route) afin de s’éviter tracas administratifs et risques de retard aux douanes.

Cabines

Le Navimag existe depuis 1980 et accueille des voyageurs depuis (presque) toujours. Le ferry possède donc de nombreuses cabines (il peut accueillir jusque 220 passagers) et peut recevoir jusque 150 containers. Il est également possible de mettre sa voiture sur le Navimag, ce qui offre une bonne alternative pour les voyageurs qui veulent faire un roadtrip sur toute la Patagonie. Les cabines proposées vont de la B à la AAA. Seule la AAA a un lit double, toutes les autres sont en lits superposés. En termes de prix cela va de 450 USD à 2000 USD par personne, sans compter le supplément pour la voiture, bien entendu.

Nous avons opté pour une cabine partagée de 8 voyageurs. Chaque cabine a une salle de bain privée. Nous avons été plutôt agréablement surpris par notre cabine. En effet, sur notre séjour nous avons été seulement 80 voyageurs, et chacune des cabines de 8 était remplie de maximum 4 voyageurs. Celles-ci ne possèdent pas de fenêtres. Les salles de bains sont étroites, possède une douche avec eau chaude, une toilette et un évier. Le ménage est fait tous les jours.

Les installations

Le bateau est composé de 8 ponts, mais seuls 3 sont accessibles aux passagers. Sur le pont principal (le 5), il y a la proue, depuis laquelle on peut observer une vue panoramique, ainsi que la salle à manger qui est également l’espace salon et celui des conférences, qui donne sur la poupe. Celui-ci offre des fenêtres des deux côtés, desquelles on peut admirer le paysage à l’abri de la pluie.

La plupart des cabines sont situées sur le pont 6, qui a également une cafétéria et quelques canapés. Un de mes endroits préférés pour lire. C’est également le seul point de vente, où on peut acheter cafés et collations (type muffins, brownies, gaufres, sodas,…).

Enfin, le pont 7, offre des bancs et une vue latérale en hauteur, à ne pas manquer.

Qui sont les voyageurs qui prennent le Navimag ?

Les voyageurs que nous avons rencontrés sur le Navimag étaient majoritairement Européens (Anglais, Français, Allemands, Suisses, Hollandais) et Chiliens. Certains étaient des voyageurs backpackers, d’autres visitaient la Patagonie à vélo, d’autres encore voyageaient en voiture, mais tous étaient en quête d’une expérience authentique, au temps long. Nous avons rencontré un couple de Francais venus il y a + de 30 ans en Patagonie, avec l’objectif ultime de revenir pour vivre cette expérience. Nous avons également embarqué 4 personnes à Puerto Eden – seule étape du trajet. Enfin, il y avait également 10 conducteurs des camions chargés à bord.

Activités

Rapidement des connexions se sont faites entre les voyageurs. Évidemment, vous mettez 80 personnes ensembles qui partagent d’une facon ou d’une autre des intérêts communs, sans téléphone ni internet, ca crée du lien !

Mais le Navimag c’est aussi une expérience pour prendre du temps pour lire et pour apprécier les paysages (et la pluie !). Ne partez pas sans un ou deux bouquins !

Il est possible d’emprunter des livres à la réception, ainsi que des jeux de société.

Ce qui est sûr, c’est qu’il ne faut pas s’attendre à une croisière en ce qui concerne les installations, je l’ai déjà mentionné. Cependant, ce qui m’a surpris positivement ce sont toutes les activités organisées à bord.

Extrait :

Jour 1 :

  • Embarquement
  • Déjeuner
  • Conférence de bienvenue
  • Dîner

Jour 2

  • Petit déjeuner de 8h à 9h
  • 9h30 : Exercice de sécurité
  • 10h30 conférence du capitaine sur la navigation
  • 11h Yoga
  • 12h à 13h Déjeuner
  • 15h visite de la cabine du commandant
  • 16h : Danse latino
  • 17h30 Reportage sur les peuples de la terre de feu
  • 18h yoga
  • 19h Diner
  • 21h Film Sociedad de la Nieve

Jour 3 : Après midi en conditions océaniques donc activités réduites dues aux conditions climatiques

  • 6h du matin : arrivée à Puerto Eden
  • Petit déjeuner de 8h à 9h
  • 11h Yoga
  • 12h à 13h Déjeuner
  • 14h30 reportage
  • 15h visite de la cabine du commandant
  • 16h30 reportage
  • 19h diner
  • 21h film Don’t lookup

Jour 4

  • Petit déjeuner de 8h à 9h
  • 11h Yoga
  • 12h à 13h Déjeuner
  • 14h00 Danse Latino
  • 16h Yoga
  • 17h30 Bingo
  • 19h diner
  • 21h film

Les repas à bord du Navimag

Pour ce qui est des repas, même si ce n’est pas le grand luxe, ce n’est pas mal du tout. Nous avons eu des repas chauds pour tous les déjeuners comme pour les dîners. Toujours avec une pièce de viande ou de poisson, des pommes de terre ou féculents, ainsi que des légumes cuits et des crudités, un fruit pour le dessert et une soupe ou un bouillon en entrée. Le petit déjeuner inclus du pain, du fromage et du jambon, des fruits frais ou de conserves, yahourt, avoine et céréales et bien sûr thé ou café.

Si vous êtes amateur de café, je vous conseille d’emporter votre propre café soluble, car les petits sachets Nespresso ne sont vraiment pas terribles. De notre côté, nous avons alternés entre nos sachets Capuccino et les cafés servis à la cafétéria.

Quelques données

  • Environ 45 cabines de passagers, réparties sur le pont 5,6 et 7
  • 220 passagers maximum – nous étions 80 voyageurs
  • 42 intendants, dont 20 pour le service aux passagers, 9 personnes techniques aux moteurs et 3 officiers
  • Plusieurs centaines de kilos de nourriture, chargés uniquement au départ de Puerto Montt (chaque charge de nourriture doit donc assurer l’aller retour, soit 1 semaine de repas pour 300 personnes)
  • Chaque jour ce sont + de 13.000l d’essence qui sont consommés
  • La charge maximale est de 3.000 tonnes, soit 150 camions
  • Le ferry pèse 10.000 tonnes

La compagnie a été créé en 1980, suite à un conflit territorial entre l’Argentine et le Chili en 1978, qui a mené à la fermeture de la frontière. Le gouvernement a alors demandé la création de cette route maritime afin de ne pas dépendre du pays voisin. Suite à sa création, les backpackers ont demandé progressivement à monter dans le ferry, ce qui a donné progressivement naissance à la partie touristique

Aujourd’hui la compagnie a trois navires qui font constamment la route, mais seul l’Esperanza accepte les voyageurs

Puerto Eden est un village coupé de tout, au sud de la route australe uniquement desservi par le Navimag et le Crux Australis. Le contrat du Navimag prévoit une connexion 6/mois avec le village, à tarif réduit pour les résidents

Le Navimag fonctionne toute l’année mais n’accueille les touristes que 6 mois par an

Contre toute attente, les conditions sont plus difficiles en été car moins stables

Voilà, nous espérons que ce récit vous a plu, et surtout, qu’il vous a donné envie de voyager en Patagonie ! N’hésitez pas à prendre rendez-vous avec l’un de nos créateurs de voyage, pour que nous échangions de vive voix et commencions à vous organiser le voyage de vos rêves au Chili ou en Argentine !

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Equipe TravelCoachChile

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